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1200 clients professionnels n'ont toujours pas migré vers une offre de marché alors qu'ils n'ont plus droit aux tarifs réglementés. Leur alimentation en gaz naturel pourrait être stoppée dès le 1 er octobre, rapporte la Commission de régulation de l'énergie (CRE). |
Ces clients devaient quitter les tarifs réglementés du gaz et choisir une offre de marché avant le 30 juin dans un premier temps, puis le délai a été prolongé au 30 septembre et malgré une majoration de 20% du prix de vente, ils ne l'ont toujours pas fait.
Le régulateur avait passé un accord avec le gestionnaire du réseau GrDF, concernant cette majoration, afin d’inciter les retardataires à choisir les offres de marché proposées par Engie (ex-GDF Suez) et ses concurrents Direct Energie, Eni, proxelia, etc.
Ces retardataires risquent donc une coupure d'alimentation en application de la loi sur la consommation du 17 mars 2014 (loi Hamon) qui a supprimé depuis le 31 décembre 2014, les tarifs réglementés pour les consommateurs dont le niveau de consommation est supérieur à 200 MWh/an".
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L’été particulièrement chaud a poussé les Français à recourir davantage à la climatisation, et donc à consommer plus d’électricité en juillet et août, mais la canicule a aussi fait baisser la production hydraulique, rapporte RTE. Marqué par deux vagues successives de chaleur en juillet et par un mois d'août plus doux, l'été 2015, a été le deuxième plus chaud enregistré par météo France, après celui de 2003. |
Résultat : les ménages Français ont davantage utilisé les systèmes de climatisation, engendrant une légère hausse de la consommation d'électricité.
En comparaison des mois de juillet et août 2014, la consommation française d'électricité a augmenté de + 2% en Juillet et + 1 % en Août soit respectivement 34,6 térawattheures (TWh) et 31,3 TWh.
Dans les régions, Rhône-Alpes, PACA et Midi-Pyrénées où les températures ont été particulièrement élevées, des hausses jusqu'à 25% par rapport à l'été 2014, ont été enregistrées.
Côté grande industrie, la consommation a continué sa progression, alors que celle des PMI/PME et des particuliers s'est rétablie.
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Le parc éolien français a franchi le cap des 10.000 mégawatts raccordés, au réseau électrique soit l'équivalent de la population de la région Ile-de-France. L'objectif est fixé à près du double en 2020. Les 10 000 MW éoliens raccordés au réseau électrique Français témoignent de l’engagement du gouvernement en faveur d’une énergie en pleine croissance, compétitive, au service de l’investissement et de l’emploi et en mesure de lutter contre le dérèglement climatique. |
Pour le syndicat des énergies renouvelables (SER) qui regroupe 370 industriels (et plus de 75 000 emplois) issus de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse, bois, biogaz, éolien, énergies marines, géothermie, hydroélectricité, solaire photovoltaïque, solaire thermique et thermodynamique, ce secteur pourrait encore mieux se porter si les mesures de simplification administrative, juridique et la sécurisation du tarif d'achat de l'éolien étaient poursuivies.
En effet, en 2014, un peu plus de 1 000 mégawatts ont pu être raccordés au réseau français, c’est quatre fois moins que la progression annuelle du parc éolien Outre-Rhin.
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Selon une étude du CNRS publiée le 22 août 2015, le fait de fournir à des ménages une information sur leur consommation électrique en temps réel, inciterait spontanément à réduire la consommation de 20%. Pour réaliser l’expérience, les chercheurs ont séparé les ménages en trois groupes : |
- Les premiers ont dû installer un boitier sur leur compteur électrique, relié à une passerelle internet. Ils ont pu bénéficier pendant un an d'une information sur leurs consommations en temps réel pour l'ensemble de leurs logements.
- Le second groupe a reçu en plus un couple de "capteurs nomades" à brancher sur les prises de leur choix dans leur logement, afin de mesurer la consommation des appareils électrique, de leur choix.
- Le troisième groupe, n'a lui reçu aucun matériel, de manière à faire office de groupe témoin.
Les participants pouvaient suivre les résultats de leurs expériences en temps réel sur une plateforme en ligne.
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Faut-il rester au tarif réglementé malgré les hausses du prix de l’électricité et du gaz, ou au contraire opter pour une offre à prix de marché chez un autre fournisseur ?
Hormis les tarifs réglementés d’électricité proposés par EDF ou ceux du gaz par Engie (ex GDF Suez), une vingtaine d’offres au prix de marché sont désormais commercialisées pour le gaz chez 7 fournisseurs différents. |
ENGIE (ex GDF Suez), par exemple, vend le gaz au tarif réglementé mais propose aussi de nombreuses autres offres ; EDF, l’électricien historique, quant à lui propose un contrat gaz.
Côté fournisseurs, le choix est encore plus large en électricité avec 9 acteurs sur le marché, mais à l’exception de Engie et Direct Energie, les fournisseurs alternatifs et l’opérateur historique EDF s’en tiennent à une seule offre ou deux maximums.
Il est essentiel de bien comparer les offres d’énergie car un fournisseur peut être très compétitif sur les petites consommations, mais pas sur les consommations importantes, c’est le cas, par exemple, de Proxelia sur l’électricité.
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Après une légère hausse à la rentrée, les tarifs réglementés du gaz se replieront au début de l'automne. La baisse appliquée par le fournisseur historique Engie (ex GDF-Suez), à près de 7 millions de foyers français, sera en moyenne de 1,5% au 1 er octobre. Choisis par environ 65% de consommateurs, les tarifs réglementés hors taxes du gaz en France avaient augmenté en moyenne de 0,5 % au 1er septembre, en raison d’une hausse de coûts d'approvisionnement. |
Depuis le début de l'année, les prix suivent une tendance baissière. Ils profitent en particulier de la chute des cours du pétrole, sur lesquels les prix réglementés sont pour partie indexés.
Afin de mieux lisser les éventuelles variations, les prix du gaz sont recalculés dorénavant tous les mois et non plus tous les trimestres comme auparavant.
Ce nouveau mode de fonctionnement a été instauré en 2013. La loi stipule que les coûts d'approvisionnement d'ENGIE soient entièrement répercutés.
Sur le marché du gaz pour les particuliers, environ 65% des foyers ont choisi les tarifs règlementés tandis que 35% ont opté pour une offre de marché chez ENGIE (ex GDF-Suez) ou un fournisseur concurrent.
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Pour inciter les ménages à réduire leur consommation d'électricité et de gaz, l'Etat a mit en place un dispositif incitatif. Adoptée le 15 avril 2013, la loi Brottes institue une tarification progressive de l'énergie, dans l'objectif de responsabiliser chaque ménage. Elle va avoir des conséquences majeures pour l'ensemble des foyers français. |
Selon l’INSEE, les dépenses d'énergie liées au logement et au transport représentent 8,4% de la consommation des ménages français. Chaque année, le montant des dépenses énergétiques des ménages français atteint les 2.300 euros.
La nouvelle réforme est entrée en vigueur le 1er janvier 2015 et instaure un bonus-malus sur les consommations domestiques d'énergies de réseau (électricité, gaz naturel, chaleur en réseau).
Cette réforme impactera pour la première fois les consommations de 2016, mais sa mise en place étant particulièrement importante, un report n'est donc pas à exclure.
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En refusant de suivre les recommandations de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), la ministre du Développement durable, de l’Écologie et de l’Énergie, Ségolène Royal fait passer l'intérêt politique immédiat avant l'application de la loi. Ségolène Royal a contesté le rapport de la CRE daté du 15 juillet 2015 et a refusé de suivre les préconisations de la Commission, sur la nécessité d’augmenter les tarifs réglementés d’électricité pour rattraper le retard accumulé depuis 2012. |
La forte influence de la CRE ne suffit pas, pourtant il reste le seul organisme à disposer des compétences techniques nécessaires à l’interprétation de la loi pour proposer les évolutions des tarifs réglementés de l’électricité.
Si l’autorité administrative indépendante a finalement validé l’étalement du rattrapage sur trois ans pour les tarifs bleus (petits consommateurs), elle s’est fermement opposée à l’option retenue par le gouvernement concernant les tarifs jaunes et verts pour les entreprises.
Il est malheureusement devenu une habitude pour les gouvernements successifs de négliger l’avis de la CRE lorsque celui-ci différait de leur intérêt politique immédiat.
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La facture de gaz sera plus salée en septembre 2015. La commission de régulation de l’énergie (CRE) vient d’annoncer que dès le 1er du mois, les tarifs réglementés hors taxes d'Engie (ex GDF Suez) vont augmenter en moyenne de 0,5% en France, en raison d'une hausse de coûts d'approvisionnement. |
En tout sept millions de ménages français sont concernés.
Les tarifs augmenteront de 0,2% pour les foyers qui utilisent le gaz uniquement pour cuisiner, de 0,3 % pour les ménages qui en font un double usage cuisson et alimentation d’eau chaude, et de 0,5 % pour ceux qui chauffent leur logement au gaz.
Selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE), cette augmentation s'explique par la hausse des coûts d'approvisionnement du fournisseur, liée à la légère hausse des prix de l'indice mensuel du prix du gaz sur le marché de gros des Pays-Bas (principal indice de la formule tarifaire)".
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Pas de mauvaise surprise avant les vacances. La Commission de régulation de l’énergie (CRE), a annoncé que les tarifs réglementés du gaz, appliqués par ENGIE (ex-GDF Suez) à près de 7 millions de foyers français, resteront stables (hors taxes) au 1er août. Quel soit utilisation : chauffage, eau chaude ou cuisson, le gaz restera donc au même prix pour les 7 millions de foyers de particuliers ayant souscrit une offre alignée sur les tarifs réglementés d’Engie. |
Malgré une hausse au 1er janvier 2015 (+1,8%), les prix du gaz ont reculé régulièrement depuis le début de l'année.
Alors qu'ils étaient auparavant révisés tous les trimestres, ils sont maintenant recalculés chaque mois et indexés en partie sur le cours du pétrole, mais aussi, depuis début juillet, sur celui du gaz.
La chute du brut de ces derniers mois a donc entraîné dans son sillage les tarifs.
Depuis le 1er janvier 2015, les tarifs ont diminué en moyenne de 7 %, précise la CRE, dans sa délibération publiée dimanche 26 juillet au Journal officiel.