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Après une hausse de 1,5% au mois de novembre, les tarifs réglementés du gaz naturel enregistreront une nouvelle augmentation en décembre prochain. Mauvaise nouvelle pour les 7 millions de foyers concernés par cette hausse des tarifs du gaz appliqués par ENGIE (ex-GDF Suez), qui rentre en vigueur dès le décembre 2016. |
En effet, cette nouvelle majoration intervient alors que la saison de chauffe va s’intensifier au cours des semaines à venir.
Il s'agit de la deuxième hausse pour cet automne, puisque les tarifs réglementés du gaz avaient déjà subi une augmentation de 1,5% en novembre.
Depuis quelques années, les prix du gaz sont revus tous les mois, de manière à mieux lisser les variations éventuelles, via une formule de calcul qui inclut notamment les prix du gaz sur le marché de gros ainsi que la courbe du pétrole.
Or le cours du baril, après avoir chuté dans des proportions importantes au début de l'année, est reparti à la hausse depuis ces deux derniers mois.
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Le nouveau distributeur d'électricité Plüm Energie souhaite offrir un service complet à ses clients, en les aidant dans la maîtrise de leur consommation d'électricité. Vincent Maillard, ancien d’EDF a cofondé Plüm Energie fin 2015, un nouveau fournisseur d'électricité qui fait de la maîtrise de la consommation son cheval de bataille. Son idée est de récompenser ses abonnés lorsqu'ils consomment moins d'énergie. |
Plüm octroie à ses clients un bonus
Plüm Energie souhaite aller au delà de la guerre tarifaire engagée par ses concurrents depuis un certain temps et proposer à ses interlocuteurs une véritable méthode pour diminuer significativement leur consommation d'électricité.
Ce qui ne veut pas dire que Plüm Energie ne propose pas des tarifs attractifs. En effet, la réduction du montant des factures peut être très interessante, allant jusqu'à 20%, puisque Plüm octroie à ses clients un bonus, qui vient lui-même s'ajouter aux économies d'ores et déjà réalisées.
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EDF annonce son arrivée imminente dans l'univers de la maison intelligente, avec sa nouvelle station connectée, baptisée Sowee, lancée le mois dernier. La station est actuellement en bêta-test dans 200 foyers et sera commercialisée à partir de fin novembre. |
Sowee la nouvelle filiale d’EDF
A compter de fin novembre, c'est par le biais de Sowee, sa nouvelle filiale, qu’EDF se positionnera sur le marché de la maison intelligente, avec une offre combinant une station connectée et son application, assortie d'un contrat de fourniture de gaz .
L'offre comprend des capteurs, une télécommande et une appli pour gérer sa consommation d'énergie à la maison. Il s'agit de centraliser sur un même support, son suivi de consommation de gaz, et d'électricité.
Mais il est également possible de gérer à distance ces paramètres. Soit en mode "confort": la priorité est mise sur le maintien des températures.
Ou alors en mode budget: vous indiquez en euros, le montant que vous souhaitez ne pas dépasser, et le système d'information Sowee se charge d'ajuster les températures de chez vous en fonction.
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Alors qu'une part importante du parc nucléaire est à l'arrêt, les reports de réacteurs qui se multiplient relancent la crainte d'une rupture d'approvisionnement et font flamber le cours français de l'électricité. EDF ayant reporté la remise en service de deux réacteurs actuellement arrêtés pour maintenance, "les prix sur le marché français de l'énergie ont bondi lundi 1er novembre, pour les jours à venir et la semaine prochaine", rapporte l’agence Reuters. |
Cette dernière précise que, sur le marché de gros, "les prix spot de l'électricité, pour une livraison la semaine prochaine prennent plus de 50% à 103 €/mégawattheure (MWh)".
Selon des données publiées sur le site de RTE, le gestionnaire du réseau français de transport d'électricité, filiale d' EDF, la remise en production du réacteur Cruas 3 (900 mégawatts) a été reporté pour la deuxième fois, du 30 octobre au 1er novembre.
De même, que le redémarrage du réacteur Saint-Laurent 2 (900 MW) situé dans le Loir-et-Cher a été repoussé du 5 au 12 novembre.
Les raisons de ces reports n'ont pas été précisées, EDF n'ayant pu être contacté par l'agence.
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La ministre de l’environnement, Ségolène Royal a enfin publié, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), dans le journal officiel.
Avec 10 mois de retard, le document censé être le mode d’emploi pour faire respecter la loi sur la transition énergétique de la France vient d'être dévoilé. Si en matière d’énergies renouvelables le texte est précis, il reste plus flou pour le nucléaire. |
23 % d’énergies renouvelables en 2020
Cette véritable feuille de route de la transition énergétique très attendue vient d'être rendue public.
Publiée au Journal officiel le 28 octobre, sous la forme d'un décret, la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) fixe les objectifs de développement du bouquet énergétique français (recours au pétrole, à l'éolien, au gaz, au nucléaire, au solaire ...) jusqu'en 2050 afin d'atteindre les objectifs fixés par la loi de transition énergétique, adoptée à l'été 2015.
Sur le volet énergétique, cette PPE prévoit la diminution de la consommation finale d’énergie de 12 % en 2023 et de 50 % en 2050.
Elle vise également à amener la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie à 23 % en 2020 et 32 % en 2030.
Pour y parvenir, la PPE prévoit de passer de 41 GW de capacités électriques renouvelées en 2014 à 71-78 GW en 2023.
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La Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) vient d’annoncer que le tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (Turpe) connaîtra une augmentation non négligeable en août 2017. Une augmentation qui sera largement supérieure à l'inflation, dont les niveaux restent très bas dans l’hexagone. |
Mauvaise nouvelle pour les consommateurs français, la CRE vient d’annoncer que le tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (Turpe) connaîtra une augmentation environ 2%, en août 2017.
Le Turpe concerne directement le consommateur puisque le tarif d'utilisation des réseaux représente environ 35% de la facture d’électricité.
Les recettes vont à 70% chez Enedis (ex-Erdf), la filiale d'EDF et 30% chez RTE.
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Les tarifs réglementés du gaz vont augmenter de 1,59% en moyenne le mois prochain, mais depuis le début de l'année ils ont baissé d'environ 10%. Selon une délibération de la Commission de régulation de l’énergie, publiée mardi 25 octobre au Journal officiel, les tarifs réglementés du gaz, appliqués par ENGIE (ex-GDF Suez) à 7 millions de consommateurs, augmenteront de 1,59 % hors taxes en novembre. |
Cette hausse sera de 0,5 % pour les foyers qui utilisent le gaz uniquement pour la cuisson, de 1,6 % pour ceux qui se chauffent au gaz et de 1 % pour ceux qui en ont un double usage cuisson et eau chaude, détaille la CRE.
Les tarifs du gaz restent très compétitifs
Cette hausse tarifaire n'est pas une surprise: les prix réglementés du gaz sont indexés pour une partie sur les cours du pétrole et le baril a entamé une lente remontée depuis plusieurs semaines déjà.
Tombé à 26 dollars en janvier, le brent cote désormais 50 dollars à Londres.
La hausse qui va intervenir en novembre coïncide avec l'entrée dans la «saison de chauffe», qui va se prolonger jusqu’au mois de mars.
Au mois d'octobre, les prix du gaz avaient enregistré une légère baisse de 0,8%.
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À l'approche de l'hiver, et alors que de nombreux réacteurs sont à l’arrêt, EDF demande à l'Etat la suspension temporaire du mécanisme d'Accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh). Ce dispositif oblige EDF, pour contrebalancer son monopole sur la production nucléaire, à revendre à ses concurrents qui le souhaitent jusqu'à 100 térawattheures d'électricité par an (soit environ un quart de sa production nucléaire), à un prix régulé (42 euros par mégawattheures). |
Des arrêts de réacteurs pour des raisons de sécurité
Selon RTE, le gestionnaire du réseau électrique, sur les 58 réacteurs exploités par EDF dans l’hexagone, 20 étaient hors service mercredi 19 octobre.
La plupart sont arrêtés pour maintenance classique, comme c'est habituellement le cas avant l'hiver. Pour sept d'entre eux, ces arrêts planifiés ont été mis à profit pour inspecter leurs générateurs de vapeur.
Ces composants clés sont susceptibles de présenter une teneur excessive en carbone qui affaiblit leur résistance.
À la demande de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), cinq réacteurs supplémentaires seront arrêtés au cours des prochaines semaines, afin de réaliser un contrôle avant le 18 janvier 2017, sans forcément attendre leur maintenance.
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Attentifs à leurs factures d'énergie, les consommateurs Français peinent cependant à comprendre le marché de l'électricité et du gaz, selon le baromètre annuel du Médiateur national de l'énergie. Le baromètre annuel du Médiateur national de l'énergie publié mardi 18 octobre, rapporte que 71% des personnes interrogées déclarent que la consommation d'énergie est pour elles "un sujet de préoccupation important". |
Pour un cinquième des sondés cette problématique est même considérée comme "très importante".
Cette préoccupation est due, pour 56% des ménages, à la part jugée trop élevée des factures de gaz ou d'électricité dans leur budget, même si cette proportion a baissé de 6 points par rapport à 2015 pour atteindre le niveau le plus faible depuis 2007.
Un tiers des Français a même dû diminuer la température de son chauffage pour limiter le montant de la facture et 8% des personnes interrogées ont déclaré avoir rencontré des difficultés pour régler certaines factures.
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Les différentes sources d’électricité (charbon, nucléaire et l’éolien) n’ont pas les mêmes conséquences sur l’environnement. |
Est-ce que les consommateurs ont un rôle à jouer dans ce secteur ?
Et si chacun décidait d’abandonner le nucléaire qui est à l’origine de 75% de notre consommation d’électricité pour choisir le renouvelable, une énergie produite par la force du vent, des rayons du soleil ou des cours d’eau.
Cette hypothèse technique a déjà été envisagée par l’ADEME (l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
Selon son rapport publié fin 2015 la possibilité d’une électricité 100% renouvelable dans l’hexagone est envisageable dès 2050.
Mais dans ce cas le MWh couterait 2 fois et demi plus cher qu’aujourd’hui.