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Après de nombreux échanges houleux et une interruption de séance, le conseil d'administration d’EDF a finalement validé la fermeture de Fessenheim mais sous certaines réserves. Concrètement, le conseil a accepté le principe de la fermeture de Fessenheim, mais uniquement si c'est la seule solution pour respecter le plafond de capacité de production. |
En effet, la loi de transition énergétique, plafonne à son niveau actuel la capacité de production nucléaire d’EDF.
Tout le monde n’est pas d’accord !
C'est une bonne nouvelle pour Ségolène Royal, la ministre de l'Écologie, qui avait entamé un véritable bras de fer avec les administrateurs d' EDF sur ce dossier.
«C'est enfin une bonne décision qui est prise dans la mesure où le caractère irréversible et inéluctable de la fermeture est explicitement acté dans la décision», a affirmé la ministre, qui assure que cette décision «sera actée juridiquement dans les prochains jours».
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La Compagnie du Vent devient une filiale à 100% d'Engie.
Engie (ex Gdf-Suez), actionnaire de La Compagnie du Vent, annoncent la signature d'un accord qui ferait de la société, une filiale à 100 % du groupe. L'énergéticien disposait de 59% de parts avant le rachat des 41 % de SOPER. |
La Compagnie du Vent
Avec cette acquisition à 100 %, ENGIE démontre une nouvelle fois son engagement dans la transition énergétique en France et renforce ses positions de numéro un autant sur l'éolien, avec 1 730 MW de capacités installées, que sur le solaire avec 522 MWc de puissance installée.
La Compagnie du Vent est une filiale performante qui a multiplié par cinq sa puissance installée depuis l'entrée d'ENGIE à son capital en 2007.
Fondée en 1989, la société a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 64,7 millions d'euros et un bénéfice net de 33,3 millions.
Elle détenait fin 2016 511 mégawatts de capacités de production d'électricité, dont 423 MW d'éolien et 88 MW de solaire.
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C'est la troisième année consécutive que les clients d’EDF reçoivent des factures de régularisation ! Une pratique malheureusement légale qui mérite tout de même quelques explications. |
1,50 euro/mois sur 18 mois
Comme en 2016 et en 2015 les clients et même les ex-clients du fournisseur historique « EDF » reçoivent actuellement des factures de régularisation ou ne tarderont pas à en recevoir.
Pour quelle raison ?
Parce-que le Conseil d’Etat par décisions n°s 383722 et 386078 a annulé l’arrêté du 30 octobre 2014 du ministère de l'énergie limitant l’augmentation des tarifs réglementés à + 2 ,5% sur la période du 1er novembre 2014 au 31 juillet 2015.
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Gaz et électricité représentent une part importante du budget des ménages français. Depuis l’ouverture à la concurrence entre les fournisseurs d’énergie en 2007, il est intéressant de comparer et de souscrire à un nouveau contrat. Comment s’y prendre ? |
De l’énergie moins chère
Les tarifs dits "réglementés", encadrés par l’État, ne sont plus les moins chers.
Aujourd’hui, il est possible de trouver des prix beaucoup plus compétitifs, permettant de réaliser jusqu’à 10% d’économie sur sa facture pour la même consommation, en changeant tout simplement de fournisseur.
De nombreuses offres
La France recense aujourd’hui 19 fournisseurs d’énergie.
Les plus connus sont : Direct Energie, Planète OUI, Lampiris, ENI, ENGIE, Energem, Antargaz, Eni, Lucia…
Certains d’entre eux proposent des offres duales (gaz et électricité), mais ce n’est pas systématique.
Des fournisseurs proposent des tarifs fixes durant plusieurs années (en général entre 2 et 3 ans) au lieu de suivre les fluctuations des cours de l’énergie.
D’autres prévoient de l’électricité verte produite grâce aux énergies renouvelables. Cette possibilité a cependant un prix : comptez jusqu’à 20% plus cher sur la facture classique.
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Le fournisseur Italien ‘ENI’ présent sur le marché u gaz français depuis 5 ans, souhaite désormais s’attaquer au marché de l'électricité. Centré sur les ménages résidentiels à forte consommation de gaz, le fournisseur alternatif, recense 700.000 clients dans l'Hexagone à fin février (dont 65.000 sites professionnels) et vise 350.000 nouveaux sites clients cette année, à 60 % dans l'électricité. |
Doubler son chiffre d’affaires de l’an dernier
A fin 2017, il espère ainsi détenir un portefeuille en France de plus de 1 million de sites clients, et plus de 2 millions fin 2020, répartis à parité entre les deux énergies.
Ainsi, ENI vise un chiffre d'affaires de 2,4 milliards d’euros à l’horizon 2020 soit le double de l’an dernier.
Alors que le fournisseur historique EDF réalise un chiffre d'affaires de 35,2 milliards d'euros en France sur ses activités de production et de commercialisation, l'objectif reste moins ambitieux que celui du 3ème fournisseur alternatif Direct Energie qui vise 4 millions de sites clients en 2020.
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Bonne nouvelle pour les ménages qui utilisent le gaz : leur facture va baisser en avril 2017. En effet, les tarifs réglementés du gaz, appliqués par ENGIE (ex-GDF Suez), aux particuliers en France, vont reculer de 0,7% au 1er avril. |
Une baisse qui arrive en même temps que la hausse des températures liée au Printemps et qui devrait réduire fortement les dépenses énergétiques qui pèsent sur le budget des foyers français tous les mois.
Tarifs Gaz : Un début d'année marqué par de grosses variations
Que ce soit à cause en raison de nouvelles taxes ou des variations du prix du pétrole ou encore du coût de l'approvisionnement sur le marché du gros pour les fournisseurs, ce début d'année 2017 a été marqué par de grosses variations sur les tarifs réglementés appliqués par ENGIE (ex Gdf-Suez) et fixés par la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE).
Ainsi, en janvier 2017, essentiellement en raison d'une hausse des taxes pratiquées sur le gaz, le prix des tarifs réglementés avait enregistré une hausse de 5 %.
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En raison de maintenance sur plusieurs réacteurs nucléaire, la production d'électricité d'origine fossile a enregistré une hausse de 65% en février. C’est plutôt une mauvaise nouvelle pour la lutte contre le réchauffement climatique. |
En février, la production d'électricité d'origine thermique (gaz, charbon...) a grimpé de 65% par rapport à la même période de 2016.
Cette nette augmentation fait suite à la consigne donnée à EDF par l'Autorité de sûreté nucléaire, fin octobre dernier, de stopper cinq de ses réacteurs nucléaires à la suite d'anomalies détectées sur certaines pièces.
Le gestionnaire du réseau électrique RTE a précisé dans son aperçu mensuel sur l'énergie électrique : «Malgré la douceur du mois de février 2017, le thermique à combustible fossile a permis de produire 6 131 gigawattheures (GWh)».
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Fin 2016, la part de marché des fournisseurs alternatifs était de 29 % pour l’électricité et 55 % pour le gaz, rapporte la CRE. La prochaine étape sera la fin des tarifs réglementés pour les particuliers et les petits professionnels. |
Le 1er juillet prochain sera la date anniversaire de « l'ouverture totale des marchés de l'électricité et du gaz à la concurrence ».
En attendant, la Commission de régulation de l'énergie livre, dans son dernier Observatoire des marchés de détail, son bilan à la fin 2016.
Les fournisseurs alternatifs (ENGIE, Direct Energie, Planète OUI, ENI,...) détenaient 29 % de la consommation française d'électricité (441 térawattheures), tandis que 38 % était assurée par EDF au tarif réglementé, et le dernier tiers par les fournisseurs historiques (EDF et les entreprises locales de distribution) mais à un tarif non régulé.
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Les températures plus froides cet hiver alliées à un rattrapage tarifaire de la part d'EDF vont peser sur le budget énergétique des français. Le consommateur s’attend à une sensible augmentation de sa facture d'électricité au cours des prochaines semaines, pour des questions climatiques d'une part, et réglementaires d'autre part. |
L'aspect météo ne surprendra personne: il a fait plus froid cet hiver que les hivers précédents, avec notamment une bonne dizaine de jours au mois de janvier en dessous des normales saisonnières, et pour les 25 millions de ménages se chauffant à l'électricité, cela représente un facteur important de surconsommation.
EDF n'est pas en mesure de dire combien les ménages Français vont payer en plus pour avoir augmenté la température de leur chauffage.
L'entreprise souligne que cela dépend des situations, à commencer par la typologie de l'habitat. Selon certains spécialistes toutefois, la consommation d'électricité pendant cet hiver 2016-2017 a pu facilement grimper de 20% dans certains foyers.
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Le médiateur national de l’énergie prévoit une "forte reprise des coupures" pour factures impayées à partir d’avril, fin de la trêve hivernale. En 2016, le médiateur a recensé 604 000 interventions pour impayés (coupures ou réductions de puissance en électricité) contre 577 000 en 2015, soit une hausse de 5 %. Après un hiver rigoureux, la situation pourrait s'aggraver encore cette année. |
Fin de la trêve hivernale
La fin de la trêve hivernale marque la reprise des expulsions locatives, mais aussi des coupures d'électricité et de gaz en cas d'impayés.
Depuis 2013, la loi Brottes interdit aux fournisseurs d'énergie de procéder à l'interruption de fourniture d'énergie de leurs clients entre le 1er novembre et le 31 mars.
Dans le cas de l'électricité, ils peuvent cependant faire procéder à des réductions de puissance, sauf pour les bénéficiaires du tarif social ou du chèque énergie.
En 2016, 604.000 interventions pour impayés avaient été effectuées, un chiffre en hausse de 5% par rapport à l'année précédente.
Si la situation pour l'électricité est stable, les interventions ont grimpé de 25% pour le gaz.