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Après deux mois consécutifs de baisse, les tarifs réglementés du gaz resteront inchangés le mois prochain. Près de six millions de foyers en France sont concernés par cette mesure. |
Les prix du gaz ne bougera pas le 1er juin
Les prix du gaz ne bougera pas le 1er juin, a révélé mardi Le Figaro.
Ces tarifs appliqués par ENGIE (ex GDF -Suez) à environ 5,8 millions de consommateurs en France avaient baissé en moyenne de 0,7% en avril et encore de 3,3% en mai, marquant la baisse de la consommation de gaz liée à la fin de l'hiver.
Cette stabilité intervient alors que la courbe a suivi des inflexions différentes depuis le début de l'année.
Avant le recul du mois de mai, les tarifs réglementés du gaz avaient augmenté respectivement de 2,3% en janvier et 2,6% en mars, reculant parallèlement de 0,6% en février et 0,7% en avril.
Les derniers mouvements sont évidemment moins importants que ceux observés pendant l'hiver, qui correspond à la «saison de chauffe» pour les ménages.
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Après sa signature fin avril par Ségolène Royal, le décret pour le doublement des objectifs d’économies d’énergie, sur la période 2018-2020, a été publié mercredi 3 mai au Journal Officiel. Cette ambition, annoncée il y a plusieurs mois par le ministère de l'Énergie, est désormais fixée à 1 600 térawattheures pour les années 2018-2020, au lieu des 800 térawattheures de la période en cours. |
Sur ce volume d'économies d'énergie, un quota de 400 térawattheures devra être réalisés au bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique, précise le texte.
Une réduction de 10 milliards d'euros par an
Selon le ministère, les travaux réalisés grâce aux CEE doivent permettre une réduction de 10 milliards d’euros par an de la facture énergétique des ménages, entreprises et organismes publics.
Le dispositif des CEE, créé en 2006, oblige les fournisseurs d'énergie (EDF, Engie et Total) à financer des actions d’économies d’énergie (rénovation thermique des bâtiments, changement de chaudières, énergies renouvelables, etc.), sous peine de fortes pénalités.
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Selon le dernier aperçu mensuel sur l’énergie électrique publié jeudi 27 avril 2017 par RTE, la production et les exportations éoliennes auraient battu un nouveau record, au mois de mars 2017, prenant ainsi toujours plus de place dans le mix électrique français. |
En plus de l’augmentation régulière des capacités de production installées, les performances de l’énergie éolienne seraient liées avant tout aux bonnes conditions météorologiques caractérisées par des vents quasi-réguliers sur toute la période.
Plus de 18,2% de la consommation
La production d’électricité d’origine éolienne en France a battu un nouveau record avec plus de 18,2% de la consommation d’électricité sur tout le mois de mars et cela « grâce aux bonnes conditions venteuses ainsi qu’à l’augmentation du parc installé », a souligné le gestionnaire du réseau électrique à haute tension dans son aperçu mensuel sur l’énergie électrique.
De manière générale, la production des énergies renouvelables (hors hydraulique) est repartie à la hausse après quatre mois de baisse.
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EDF Energies Nouvelles souhaite enrichir son portefeuille éolien dans le cadre de son plan stratégique CAP 2030, en rachetant l'exploitant de parcs éoliens Futuren, pour un montant légèrement inférieur à 320 millions d’euros.
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EDF EnR, entité de l'électricien dédiée aux énergies renouvelables, a annoncé mardi dans un communiqué être entrée en négociations exclusives pour racheter les parts des actionnaires majoritaires de Futuren, une société spécialisée dans l'éolien terrestre.
Dans le détail, l'accord préliminaire conclu prévoit le rachat de 61,6% des actions ordinaires et de 96% des obligations convertibles de Futuren.
En cas de succès, EDF Energies Nouvelles lancera une offre publique d'achat simplifiée visant l'intégralité du capital de sa cible.
Au total, l'acquisition coûtera « entre 315 et 320 millions d'euros », a indiqué Antoine Cahuzac, directeur chargé des renouvelables d'EDF.
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Engie prépare la mise en ligne de données d’exploitation de son parc éolien de Haute Borne-Vaudeville (Meuse). Cette expérimentation, première du genre dans ce secteur, débutera en mai. |
Supervision au big data
ENGIE (ex Gdf-Suez) vient de dévoiler Darwin, son outil de pilotage big data centralisé maison, basé sur l’outil de supervision Wonderware de Schneider Electric et le cloud de Microsoft.
Darwin permet aujourd’hui de remonter et de traiter en temps réel les données de 160 000 panneaux solaires et 717 éoliennes des 109 parcs en France, Belgique, Italie, Allemagne, Pologne, Pays-Bas et Roumanie depuis le Centre de conduite des énergies renouvelables de Châlons en Champagne ouvert en 2010.
D’ici à fin 2017, Darwin couvrira aussi les installations d’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, le Brésil et le Canada.
Ainsi que les installations de la Compagnie du Vent dont Engie est désormais l'unique actionnaire.
Et en 2018, l’ensemble des parcs éoliens et solaires d’Engie dans le monde passeront au big data.
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Le dernier sondage Ifop réalisé pour l'énergéticien italien ENI montre que la libéralisation a entraîné des changements de comportement chez les usagers. Presque dix ans après la libéralisation du marché français de l'énergie pour les particuliers, ce mouvement est-il perçu comme un élément favorable ? |
Le fournisseur ENI, qui s'apprête à commercialiser des offres d'électricité pour les ménages, s'est penché sur le sujet, à travers un sondage réalisé par l'Ifop en mars dernier.
Il en ressort que cette ouverture à la concurrence est accueillie favorablement.
Dans le gaz, 78% des sondés ont considéré cette ouverture comme bénéfique (+ 3 points par rapport à la précédente enquête de septembre 2015) et ce chiffre s'élève à 76% pour l'électricité.
La libéralisation du marché de l'énergie bénéficie donc d'une image positive, ce qui constitue un socle important pour sa montée en puissance.
En théorie, l'ouverture à la concurrence d'un secteur s'accompagne souvent d'un impact favorable sur les prix.
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Bonne nouvelle pour les 5,8 millions d'abonnés aux tarifs réglementés du gaz. Après plusieurs fortes hausses depuis le début de l'année, les tarifs vont reculer de 3,3 % en mai. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé jeudi que les tarifs réglementés du gaz appliqués par ENGIE (ex Gdf-Suez) à environ 5,8 millions de consommateurs en France baisseront de 3,3% en moyenne le 1er mai prochain. |
Cette baisse (hors taxes) sera de 3,4% pour les foyers se chauffant au gaz, de 1,2% pour les foyers utilisant le gaz pour la cuisson, et de 2,1% pour ceux qui en ont un double usage cuisson et eau chaude, a détaillé la Commission dans un communiqué.
Cette baisse «reflète la baisse de la consommation liée à la période estivale», explique le régulateur.
Les tarifs avaient déjà baissé en avril de 0,73% après une augmentation de 2,63% en mars. Au total, depuis le 1er janvier 2014, les tarifs réglementés ont reculé en moyenne de 16,2%.
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Enedis le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité va proposer cette année, une solution pour accompagner une dizaine de projets d'autoconsommation collective de courant, permettant aux clients de consommer l'énergie qu'ils produisent grâce à des panneaux solaires. |
A la différence de l'autoconsommation individuelle, l'autoconsommation collective regroupe différents consommateurs (particuliers, immeubles, entreprises, bâtiments tertiaires, etc…) qui se partagent l'électricité qu'ils produisent via des panneaux solaires.
Le cadre réglementaire de cette pratique a été finalisé début 2017. Enedis est tenu de faciliter les opérations d'autoconsommation, notamment en raccordant les installations électriques et en installant les compteurs communicants Linky chez les clients concernés.
Enedis va expérimenter « quelques dizaines de projets cette année »
La filiale d'EDF lance donc une "solution" qu'elle va expérimenter sur "une dizaine" de projets cette année, et "quelques dizaines" en 2018.
Le premier projet se situera dans les Pyrénées-Orientales avec la société spécialisée dans le solaire Tecsol et le Conseil départemental.
Cinq sites clients (une entreprise, et quatre consommateurs résidentiels) vont autoconsommer leur production d'électricité.
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Les constantes augmentations du prix de l’énergie, ont incité plus de la moitié des consommateurs Français à réduire leur consommation énergétique. Un sondage IFOP mené pour le fournisseur Eni, auprès de 1.000 consommateurs, rapporte que plus de 50 % des personnes sondées ont diminué leur consommation d’énergie, et 25 % ont baissé la température de leur chauffage. |
Hausse des prix de l’énergie : les Français réduisent leur consommation pour économiser
Selon un sondage IFOP réalisé pour ENI en février 2017, les consommateurs seraient plus attentifs à leur consommation d’énergie.
50 % des personnes interrogées disent faire attention à leur consommation d’électricité, et 51 % à leur consommation de gaz.
Plus de la moitié des personnes interrogées affirment avoir réduit leur consommation et un quart avoir baissé la température de leur chauffage.
Mais malgré ces changements d’habitudes, les consommateurs Français restent fidèles au fournisseur historique EDF pour l’électricité et ENGIE pour le gaz.
Seuls 10 % ont changé de fournisseur d’électricité et 13 % de fournisseur de gaz naturel.
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La France pourrait ne pas disposer de suffisamment de gaz l’hiver prochain, les stocks des fournisseurs étant insuffisants pour couvrir la demande en cas de pics de froid. Selon l'opérateur de stockage Storengy, une filiale d’ENGIE spécialisée dans le stockage souterrain du gaz, les stocks actuels sont largement en dessous de ce qui serait nécessaire pour approvisionner la France correctement : |
« aujourd’hui, si on reste comme ça, ce ne sont pas les stockages qui permettront d’assurer la continuité de fourniture, y compris des particuliers en France », a affirmé la directrice générale de Storengy, Cécile Prévieu.
Cécile Prévieu a précisé qu’en cas de souscriptions complémentaires trop tardives, les stockages ne pourraient plus être physiquement remplis pour le début de l’hiver prochain, ces opérations pouvant prendre plusieurs mois. « Pour Storengy, il n’a été souscrit que 42,7 térawattheures (TWh) sur 102, c’est-à-dire moins de la moitié (42%)», a expliqué la dirigeante de Storengy.